Tikal
- Jen & Antoine
- Apr 29, 2019
- 2 min read
Updated: May 23, 2019
Les ruines maya de Tikal sont notre premier arrêt au Guatemala.

Nous partons très tôt de Flores pour arriver à l’ouverture du parc à 6h. On nous avait recommandé d’y aller le matin car il y a plus de chance de voir des animaux. En effet, la visite a à peine commencé que des singes araignées se battent sur un arbre tout près de nous. Nous verrons également des coatis, sorte de raton laveur au long nez, mais surtout nous attendrons les singes hurleurs. Nous ne savions pas d’où venaient ces rugissements surprenants et incessants, on pensait sérieusement entendre des dinosaures.

On se croirait presque dans un film d’Indiana Jones a la découverte de ruines mayas au coeur de la jungle. 85% des ruines ne sont d’ailleurs toujours pas exposées, recouvertes de terre et poussières, englouties par la forêt qui a repris ses droits. De gros tumulus de terre où poussent des arbres dissimulent des vestiges encore enfouis.

Ruben, notre guide, est un décédant maya de Tikal. Il nous explique que 40% des guatémaltèques appartiennent à des ethnies indigènes. Ce que nous constaterons en effet à la suite de notre voyage. Et bien que l’espagnol soit la langue officielle, il existe 22 langues maya différentes.

Un peu d’histoire
Voici un résumé de notre visite guidée. Tikal fut « découvert » en 1848. Ruben emploie les guillemets car lorsque le gouvernement découvre le site, les mayas habitaient encore la zone. Ils furent délocalisés quand le site fut classé patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Tikal fut pendant près de 2000 ans la plus grande des cités du Monde Maya et domina la région économiquement, politiquement et militairement- régulièrement en guerre avec son rival Calakmul.

Les mayas ont occupé Tikal de 1000 avant JC à 950 après JC. A son apogée, vers le 5e siècle, le site couvre 576 kilometres carrés et on estime à 250 000 la population maya.
Les historiens ne connaissent pas la raison du déclin de Tikal, qui en 950 après JC fut complètement abandonné. La plupart des recherches penchent pour une grande sécheresse et la déforestation, mais ce ne sont que des théories.

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